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France // Delinquance : Bruno Beschizza en mode anti-insécurité

Bruno  

Bruno Beschizza, conseiller régional UMP et proche de Nicolas Sarkozy, a tenu une réunion publique à Champs sur Marne (Seine-et-marne). L’insécurité et la délinquance juvénile était au menu des discussions. Streetgeneration était sur place.

Après la visite du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, à Marseille pour parler d’insécurité: c’était au tour de Bruno Beschizza, ancien  syndicaliste policier de rentrer dans la bataille phare de l’insécurité à Champs sur Marne ( Seine et marne). Bien entendu, c’était sans oublier de vanter le bilan de Nicolas Sarkozy, que Bruno Beschizza  a repris des arguments déjà avancés par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant . Ainsi, selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, la France aurait enregistré une baisse de 500 000 victimes de violence  entre 2002 et 2010.  Cette statistique a été contestée par Médiapart qui parle, de son côté,  d’une hausse de 5% de la délinquance, dans les grandes villes sur la même période.

Une meilleure formation des magistrats

Aux yeux du conseiller régional UMP, la réforme de la garde à vue n’est pas la solution contre la délinquance. Faut-il rappeler que le système actuel  permet, dorénavant,  à l’accusé de faire intervenir son avocat pendant la garde à vue. Selon lui, il faudrait revoir la formation des magistrats.  Il propose la « création d’une « voie passerelle » pour tous ceux qui veulent devenir juge sans passer par le concours de l’école de la magistrature ». Outre le diplôme: il souhaite que le vécu soit davantage valorisé. Ainsi, un inspecteur des impôts pourrait, par exemple, pourrait se reconvertir en magistrat , en passant par un concours plus simple.

La bataille de la jeunesse

L’ancien syndicaliste souhaite créer des « voies d’excellence » pour permettre aux jeunes de financer leurs études et pour lutter contre la délinquance. Cela serait « rendu possible par la création d’un classement regroupant les 10 meilleurs jeunes par département », a-t-il assuré. Une solution qui bien sûr ne règle pas le problème des inégalités scolaires  notamment dans les Hauts-de-seine. Ainsi, selon les résultats du Bac général 2010, les lycées de la ville de Bagneux enregistraient, en moyenne, un taux de réussite de 78% alors que Neuilly sur Seine avoisinait les 100% de réussite. Et pour les meilleurs du classement, il a émis l’idée que l’Etat leur accorderait des aides.