Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 18:02

Moi, nous, vous...nous ne jouons pas!

Nous sommes conscients de la grave dérive démocratique actuelle qui est actuellement mise en oeuvre pour abattre le candidat de notre famille politique.

Que ceux qui s'en réjouissent comprennent que demain, ce sont eux que l'arbitraire pourra frapper! 

Cette société de la délation et du lynchage doit elle remplacer la Démocratie.

Réfléchissez et que vous soyez pour ou contre F Fillon, ne laissez pas faire! 

 

 

Voici le texte publié dans le JDD et cosigné par Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée Nationale, Philippe Vigier Président du groupe Union des démocrates et indépendants à l’Assemblée Nationale, Bruno Retailleau Président du groupe Les Républicains au Sénat et François Zocchetto Président de groupe Union centriste au Sénat.

"Notre démocratie est régie par des principes que l’émotion et l‘approximation médiatique ne devraient pas nous faire oublier. Il est de notre devoir en tant que Présidents de groupes parlementaires de les rappeler. La séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure qui vise François Fillon. Comment ne pas voir que cette attaque avait été préparée de longue date ? Comment ne pas voir que le moment était choisi pour atteindre le représentant de la droite et du centre ? Avec une réactivité surprenante une procédure d’enquête a été engagée sur la base d’un délit qui n’existe pas pour un parlementaire et de surcroît avec l’objectif de contrôler dans le détail l’activité d’un député et de ses collaborateurs.

Le principe d’indépendance que consacre le droit parlementaire n’est pas un privilège ; il est la garantie d’une parole libre des élus représentants de la Nation.

En écartant le principe de séparation des pouvoirs, l’élection présidentielle a été prise en otage. Au travers d’un dossier présenté systématiquement à charge et dont le contenu et la pertinence s’effritent chaque jour un peu plus, on voit bien le risque de priver les électeurs du droit fondamental à exercer leur choix souverain si près de l’élection présidentielle. Ceux qui ont en charge d’appliquer la loi doivent la respecter. Une faute a été commise par ceux qui se sont exonérer du secret de l’enquête et qui ont préférer le bruit médiatique au droit.

Notre justice ne doit pas s’aventurer sur le terrain de la politique et des médias. Elle doit garder ses distances avec le bruit qui l’entoure et ne connaître que le droit, ses principes et à sa stricte application."

Christian Jacob, Philippe Vigier, Bruno Retailleau et François Zocchetto

Partager cet article
Repost0

commentaires